Pour la plupart d’entre nous, le printemps est le moment de l’année où il redevient agréable de travailler dehors. Pourtant, pour nos collègues de Brownline Canada, le printemps est le moment de se tourner vers l’intérieur. Voici comment les saisons canadiennes ont un impact important sur l’industrie du forage, y compris sur notre opérations là-bas.
Après l’hiver, la glace et la neige dans l’ouest du Canada commencent a fondre. Cela affecte certaines routes, en particulier les routes éloignées telles que les chemins d’exploitation forestière en gravier et les routes de glace et les ponts construits sur des surfaces d’eau gelées. Ces routes d’accès cruciales aux sites de forage et de construction deviennent indisponibles. Le sol sous de nombreuses routes dégèle et l’humidité rend le sol mou et boueux. Les routes dans les zones de muskeg (ou fondrière de mousse) deviennent impropres à emprunter. Pendant cette période de dégel, les municipalités et les propriétaires de routes privées imposent des restrictions routières : les véhicules dépassant une certaine limite de pression sur l’essieu ne sont pas autorisé à emprunter de nombreuses routes touchées par le dégel. Ces restrictions sont mises en place pour prévenir les dommages aux routes et les accidents : les véhicules lourds risquent de créer des nids de poule sur les routes affaiblies. Cela rendrait ces routes plus dangereuses pour tout le monde. Pour un secteur qui ne peut se passer du transport d’équipements lourds tels que les foreuses et les excavatrices, ces restrictions deviennent pratiquement des interdictions totales de circuler.
Cette période est connue dans l’industrie du forage canadienne sous le nom de « débâcle printanière » et dure de la fin mars ou du début avril à la fin mai ou au début juin, selon la rigueur de l’hiver précédent. Elle affecte chaque année l’ensemble du secteur pétrolier et gazier. Pour tenir compte de cette interruption, la plupart des projets de forage en région éloignée dans le nord de l’Alberta et de la Colombie-Brittanique sont planifiés de novembre à mars, à un moment où les routes peuvent supporter le transport d’équipement lourd. La planification des projets de cette manière comporte un échéance : les projets qui ne sont pas achevés avant le dégel doivent être mis en veilleuse pendant des mois jusqu’à ce que l’hiver suivant permette de reprendre les travaux.
Pour Brownline Canada, la débâcle printanière signifie moins de projets sans le nord et une légère augmentation des projets dans le sud et ailleurs dans le pays. Cette période creuse est également utilisée pour rattraper les tâches administratives, pour entretenir et réparer équipement et pour rendre visite aux clients. Les équipes de forages planifient souvent leurs vacances pendant la débâcle printanière.
En résumé, la débâcle printanière montre comment le changement de saison peut avoir un impact énorme sur nos activités au Canada. En dehors de l’industrie du forage canadienne, ce phénomène est peut-être peu connu. C’est pourquoi on espère qu’une perspective comme celle-ci sera informative et intéressante pour nos collègues et clients du monde entier.